Magali Babin + I8UCA
Rencontre, transfert et mutation. Deux personnalités fertiles de la scène électronique montréalaise, I8U et Magali Babin, unissent leurs visions respectives, synthétique et organique, dans un duo « noise » hautement performatif. Provoquée par le Studio XX, cette collaboration où transparaît le plaisir évident que trouvent les deux compositrices à jouer ensemble a été initiée en début d'année à Berlin, lors de l'événement Transmediale.France Jobin (I8U) est une figure omniprésente de la scène expérimentale montréalaise ; en tant qu'artiste en constante mutation, spectatrice intéressée et auditrice curieuse et dédiée. Aux confins de diverses pratiques, ses travaux sont d'une rare qualité. Assise sur une base solide de musicienne « folk » accomplie, elle découvre un jour les possibilités de l'échantillonnage et de la prise de son. Prise au piège, elle l?¢che ses guitares et plonge dans la manipulation numérique. Si les premières compositions de I8U livrent des atmosphères structurées de manière sérielle, ses préférences actuelles pour tous les développements qui surviennent dans l'art audio et dans le monde de la composition assistée par ordinateur lui ouvrent de nouvelles avenues. Son inlassable traitement des sources du quotidien génère une esthétique trouble et énigmatique. Magali Babin fut d'abord guitariste pour la formation féminine montréalaise « punk-noise » les Nitroglycérines (années 80). En 1996, une collaboration avec la chorégraphe mexicaine Rocio Bercceril sensibilise la musicienne au langage musical et au geste comme action sonore. Attirée par les textures et les matières, elle développe un intérêt singulier pour la sonorité des métaux. Son premier album sur étiquette montréalaise No Type intitulé Chemin de fer en fait foi. Aujourd'hui, sa démarche impose une pratique sonore de l'art de la performance musicale, en lien avec les mises au point technologiques. Sur le plan conceptuel, elle explore les rapports interactionnels entre l'action, le son, l'espace et les possibilités offertes par l'édition numérique. La musicalité de Magali Babin se démarque par l'installation radicale d'extrêmes sonores, d'un minimalisme se jouant de hautes fréquences perturbatrices à une interprétation personnelle d'un « noise » planant. Habituée des séances improvisées, elle a joué notamment avec Alexandre St-Onge, Éric Létourneau, Jérome Noetinger, Lionel Marchetti, Martin Tétreault, Christof Migone et, plus récemment, auprès de Kaffe Matthews et Leon Lo.
MeRencontre, transfert et mutation. Deux personnalités fertiles de la scène électronique montréalaise, I8U et Magali Babin, unissent leurs visions respectives, synthétique et organique, dans un duo « noise » hautement performatif. Provoquée par le Studio XX, cette collaboration où transparaît le plaisir évident que trouvent les deux compositrices à jouer ensemble a été initiée en début d'année à Berlin, lors de l'événement Transmediale.France Jobin (I8U) est une figure omniprésente de la scène expérimentale montréalaise ; en tant qu'artiste en constante mutation, spectatrice intéressée et auditrice curieuse et dédiée. Aux confins de diverses pratiques, ses travaux sont d'une rare qualité. Assise sur une base solide de musicienne « folk » accomplie, elle découvre un jour les possibilités de l'échantillonnage et de la prise de son. Prise au piège, elle l?¢che ses guitares et plonge dans la manipulation numérique. Si les premières compositions de I8U livrent des atmosphères structurées de manière sérielle, ses préférences actuelles pour tous les développements qui surviennent dans l'art audio et dans le monde de la composition assistée par ordinateur lui ouvrent de nouvelles avenues. Son inlassable traitement des sources du quotidien génère une esthétique trouble et énigmatique. Magali Babin fut d'abord guitariste pour la formation féminine montréalaise « punk-noise » les Nitroglycérines (années 80). En 1996, une collaboration avec la chorégraphe mexicaine Rocio Bercceril sensibilise la musicienne au langage musical et au geste comme action sonore. Attirée par les textures et les matières, elle développe un intérêt singulier pour la sonorité des métaux. Son premier album sur étiquette montréalaise No Type intitulé Chemin de fer en fait foi. Aujourd'hui, sa démarche impose une pratique sonore de l'art de la performance musicale, en lien avec les mises au point technologiques. Sur le plan conceptuel, elle explore les rapports interactionnels entre l'action, le son, l'espace et les possibilités offertes par l'édition numérique. La musicalité de Magali Babin se démarque par l'installation radicale d'extrêmes sonores, d'un minimalisme se jouant de hautes fréquences perturbatrices à une interprétation personnelle d'un « noise » planant. Habituée des séances improvisées, elle a joué notamment avec Alexandre St-Onge, Éric Létourneau, Jérome Noetinger, Lionel Marchetti, Martin Tétreault, Christof Migone et, plus récemment, auprès de Kaffe Matthews et Leon Lo.